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Aujourd’hui excursion à Rhodes. Levé tôt comme à mon habitude, je monte dans le bus après avoir été checké par le guide. En survolant rapidement les participants, je comprend que je suis le petit jeune du groupe. 1,30 heure de route et 75 kms plus tard,nous visitons l’acropole de Rhodes puis entrons dans la vieille ville. Petite visite pépère ou le cortège avance aux bruits ambiants des marchants, des bateaux, des voitures et des explications du guide sur l’architecture et l’histoire de la ville. Des millénaires passés en revue que je mitraille avec mon pentax en m’éloignant régulièrement du groupe. À 10h le guide pointe le lieu du rendez vous à ne pas manquer à 12h20 et libère ses ouailles qui dans sa grande majorité ne se sauvent pas ( l’âge moyen avancé du groupe expliquant cela). Je m’enfonce illico-presto dans les profondeurs de la ville. 11h je suis au pied du colosse dont seuls restent 2 colonnes arborant fièrement un cerf et une biche, l’emblème de Rhodes. 15 années pour le construire, il a vécu 55 ans avant d’être détruit par un tremblement de terre.

Heureux de ma découverte, je glane dans la ville pour me poser dans un petit café très pittoresque. Une bonne bière, un petit moment de détente agréable ou je surveille l’activité de la veille ville, ses pêcheurs, ses touristes russes, italiens, allemands et anglais. À 12h je repars vers mon lieu de rendez vous.

Premier ! Étonnant je m’attendais à la presence du petit groupe impatient qu’il devait être de rentrer manger (à cet âge là, les horaires de repas sont sacrés). Pas grave je fais le tour des boutiques du coin et reviens. Toujours pas de groupe, ni de guide. Un soupçon m’accapare. Il est bien 12h20 à mon téléphone. 12h20 en France. Aie ici c’est 13h20 ! L’iphone ne s’est pas mis à jour :-(.  Le bus est depuis longtemps sur la route du retour.

Plan B. Prendre une glace pour se concentrer sur le meilleur moyen de rentrer. Pas d’appréhension j’ai déjà vecu pire: Juste 70 kms vers mon hôtel dont je ne souviens plus du nom ( princess quelque chose ) ni même du lieu dit le plus proche. Rien sur la clé de chambre. Je suis pas rentré !

Heureusement grâce à mon option orange internet à l’étranger 7 jours ( je suis très prévoyant), je retrouve le voucher électronique avec le nom et l’adresse de l’hotel. J’ai la destination. En m’étant balladé dans la ville je me souvenais d’un carrefour avec de nombreux bus et taxis. Bon début pour commencer un voyage. À 14h j’arrive dans le coin et tombe sur un point d’information ou une grecque fort peu sympathique me reçoit. Je lui explique en anglais que je souhaite me rendre à Kiotari. Elle m’explique qu’il n’y a rien à voir la bas. 2 possibilités le taxi pour 70 euros minimum ou le bus pour 6,5 euros. Attention il n’y en a que toutes les 2 heures. Elle me donne un plan de l’île, de la ville et m’indique ou prendre le bus.

Après une attente de 20 minutes dans la queue très folklore je demande un ticket. Le préposé m’indique que le prochain bus est dans 1h et que je dois revenir une demi heure avant pour avoir le ticket (pas avant). 30 minutes plus tard c’est à dire en ayant refait la queue qui dure toujours 20 minutes j’obtiens mon sésame. Très bien fait, le ticket indique le numéro de bus, l’heure et le prix. Nulle part une liste des arrêts. Soit tu connais soit tu dois le vivre pour estimer ton arrivée. A l’heure, Le bus arrive et une foule importante se presse devant l’entrée. Enfin à l’intérieur je demande au chauffeur de m’indiquer l’arrivée à kiotari. Il acquiesce, j’ai moyenne confiance et m’assois derrière lui.

Ce chauffeur est exceptionnel, il roule avec les genoux uniquement. Une main occupée par son combiné radio, 1 main pour récupérer l’argent des passagers montants, un main pour sa clope au bec qui empeste l’habitacle, et la dernière main pour saluer les collègues qui passent en sens inverse. Oui il fait tout ca avec ses deux mains en roulant en plus. C’est en zigzagant que le bus suit à un rythme effréné la route (les panneaux de vitesse semblant être un minimum et non pas un maximum comme chez nous). Il connaît son affaire chaque recoin de la route est empruntée à bon escient et toutes les chèvres, chats, chiens, touristes sont évités.

Au milieu du chemin une petite grecque vient s’assoir à côté de moi. Elle ouvre son cahier d’anglais qui comme toute fille que j’ai pu connaître à l’école prépare soigneusement ses exercices. C’est avec plaisir que j’entame la discussion pour contribuer à sa motivation des langues. Après 2h30 de route je reconnais le coin. Je demande prompto que le bus s’arrête, ce que le chauffeur fait dans un crissement de freins en s’exclamant fortement dans un grecque qui semblait dire: t’es sur de descendre là au milieu de nulle part ? Mais j’avais reconnu la route de l’hôtel bien cachée. Apres 10 minutes à pied, J’étais de retour content de ma journée. Le colosse m’a fait marché. j’ai également prévu une excursion sur l’île de Halki, mais la il n’y a un bateau qu’une fois par semaine. Faudra que mon téléphone soit à l’heure.

Voyage au canada J+2


J’entends déjà, ils sont en vacances au Canada ces privilégiés! Oui je suis un privilégié mais pour ce qui est des vacances voici l’agenda que Morad nous apporte Lundi Matin IMG_0759: Pas le temps de chômer, 4 rendez vous à enchainer ce lundi pour comprendre le contexte économique de Montréal, les aides R&D, les ressources universitaires etc. Bref tout un parcours qui conduit réellement à penser que nos cousins Québécois font tout pour attirer les ingénieurs R&D chez eux avec un marché extrêmement dynamique centré autour de l’informatique: 190 000 emplois dans ce secteur, 5 universités consacrées aux technologies de l’information et plus de 20000 étudiants rien qu’à Montréal. L’autre enseignement est le caractère très direct des échanges, pas de blabla pour ne rien dirIMG_0765e mais des messages qui vont à chaque fois à l’essentiel. Vraiment intéressant et motivant de rencontrer tous ces gens très ouverts et professionnels. Aujourd’hui les températures sont au dessus de 0 et le costard se porte bien, mais les rues deviennent de la gadoue et le port des bottes rend assez comique nos arrivées dans les bureaux toujours très cosy de nos accueillants. Imaginez, un costard et des bottes bien sales. Pour ma part comme à mon habitude tout est dans mon sac et je prends la moindre occasion comme Morad pour changer mes chaussures dès l’arrivée (histoire conserver un certain standing).

Canada – J+1 Montréal


Dimanche, nous commençons par déjeuner à l’hôtel après une nuit très courte. Evidemment, je prends des pancakes au sirop d’érable. Trop bon. Jean Luc et moi avons la même conception des voyages: Ne jamais rester dans la chambre plus que nécessaire et utiliser ses pieds pour parcourir la ville et dénicher les clichés à sauvegarder dans nos appareils photos. Nous écumons ainsi Montréal jusqu’à midi par un beau –12 degrés considéré comme doux ici. La bas les IMGP5838piétons respectent les feux, ils ont même un compteur pour savoir combien de temps avant de se faire écraser. 4h plus tard avec 200 photos en poche, la ville nous parait vraiment superbe entre constructions modernes et petites maisons très anglaises. Le fleuve saint Laurent est impressionnant avec ses morceaux de glace qui foncent à la surface (pas besoin de brise glace cette année, vive le réchauffement). IMG_0749Nos amis Québécois, Morad, Micheline et Dominique nous invitent dans une restaurant panoramique “Le delta” surplombant toute la ville. 2h pour manger le temps de la rotation à 360°. La vue est géniale, et le petit jeu consiste à retrouver sa table lorsque l’on revient du buffet qui lui ne bouge pas. Ah oui ici, pendant le repas, on nous sert du café ou du thé en accompagnement. Après ce super moment, Dominique et IMGP6023Micheline nous dépose au belvédère, une hauteur enneigée qui surplombe la ville et nous les quittons pour redescendre à pied vers notre hôtel. Je sais pas pourquoi Jean-Luc est si sérieux sur cette photo. 1h de repos et nous voila invité par Patrice, un ami de Jean Luc expatrié qui nous fera visiter la banlieue sud et la ville sous terraine. Plus de 50 kms de galeries, super propres, bien chauffées, avec toutes les boutiques possibles et le métro: Certains ne mettent jamais le nez dehors même pour aller bosser. En voiture Patrice nous fait visiter les lotissements à la mode américaine: plusieurs maisons identiques sans séparation autour d’une place ronde). La majorité sont en bois avec des pierres d’apparat et valent plus ou moins cher. La bas ces maisons ne sont pas faites pour durer. Nous nous arrêtons pour le souper dans une zone commerciale pensée comme une ville. C’est immense. Le restaurant ? Une chaine de restaurant alsacienne avec de la bière, de la choucroute etc,  “Au 3 brasseurs”. je ne peux éviter de penser à Eric qui regarde le superball américain en même temps que moi en Alsace. Marrant non ? je lui envoie un SMS, il est 3h30 du matin en France et il me répond 1 minute plus tard. A 22h il nous ramène à notre hôtel. Soirée très intéressante surtout sur l’analyse comparative d’un Français expatrié entre la France et le Québec. Il n’a vraiment pas envie de revenir…

Bref je pars au canada…


Il y a deux semaines, Jean-Luc me présente une opportunité de voyage au canada. Comment résister ? Bon planificateur (du moins je voudrais l’être) je m’empresse de surfer sur le net pour préparer toutes les situations oh combien improbables que j’imagine déjà.  -20°C à Montréal. Aie, plutôt du genre à aller au soleil en hivers, je ne dispose d’aucun  matériel, vêtement ou même expérience pour survivre dans ces conditions. J’exagère, ma contrée natale “la Lorraine” m’a déjà fait vivre des -20°c très exceptionnellement. Je dérange aussitôt Morad par skype, mon point de contact sur place qui me répond: “Ne t’inquiète pas, bien équipé tu t’en sors”. Le “Ne t’inquiètes pas” m’inquiète. Je commande illico presto sur Zalando l’ensemble de l’attirail nécessaire à ma survie: Un Manteau, un bonnet protège oreilles, des gants anti-dérapant, une écharpe the North face, des chaussures rembourrées, un collant (pour homme), des chaussettes. Les colis arrivent les uns derrières les autres générant une prise de conscience immédiate dans l’entreprise que quelque chose se passe à mon sujet.  Dans cette mécanique bien rodée un seul problème: La doudoune reçue est trop petite ! Joueur, je commande une taille plus grande quelques jours avant, histoire de stresser toute la semaine en suivant le colissimo dont le statut ne sera jamais à jour avant la livraison la veille de mon départ (il manque quelques étapes workflow à nos amis de la poste). Je parfais mon équipement avec un pantalon de ski gentiment prêté par Valérie, et oui j’ai une taille de mannequin (si on n’y regarde pas de trop près) et remplis ma valise sans oublier mes adaptateurs électriques pour le canada ni de souscrire une option Orange internet et téléphone pour 7 jours à l’international. Mes 2 ordis, celui du boulot (une relique qui ne daigne pas m’assister plus d’une heure) et mon mini portable qui avec ses 8h d’autonomie me fournira toute la technologie nécessaire pour voyager 8h.

Samedi matin, c’est sans encombre que nous embarquons dans l’avion, Jean-Luc et moi arborons la même doudoune (ca fait très corporate manque que le logo W4). Après la passage des détecteurs qui ont nécessité 4 bassines pour ton mon matériel, mon blouson, mes bottes, mon sac sous le regard courroucé des agents de sécurité, j’établis immédiatement mon bureau dans l’avion. Les poches du fauteuil en face de moi craquent avec le matériel, les livres, la bouteille d’eau, le téléphone. Le vol se passe à merveille, formalité de douanes faites, Micheline et Morad nous accueillent en nous faisant visiter le parking de long en large pour retrouver la voiture. Je suis sûr que c’est pour nous dégourdir les jambes après 8h assis. Nous récupérons nos chambres d’Hotel au IMGP5833Sheraton en plein centre de Montreal (superbe chambre avec une vue géniale) et on part prendre un café et un gâteau au fromage chez le torréfacteur dans une ambiance proche de Friends (la série). L’agenda semble très chargé, on ne va pas avoir le temps de s’ennuyer et nos amis nous informes de certaines subtilités de langage: Le déjeuner, c’est le matin, le diner le midi, le souper le soir: Important pour être à l’heure à nos rendez vous. On ne parle pas de ses gosses (surtout à des femmes).IMG_0737 Le froid est gérable -6° mais j’ai le plaisir de voir Jean-Luc super équipé avec sa casquette oh combien fashion. Le soir nous sortons faire un peu de cash et soupons un encas chez second point. A minuit, je m’endors enfin après 24h sans sommeil pour me réveiller à 2h du matin sans pouvoir me rendormir. Mince ça fait pas long, je sens que le contre-coup arrivera à un moment. Voila pour ce premier jour.

Hommage à Steeve Jobs


Son fameux discours réalisé lors de la remise de diplôme de l’université américaine Stanford en 2005. Il pose son homme, sa philosophie. Qui parle le mieux de Steeve que Steeve.

« C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.
« Pourquoi j’ai eu raison de laisser tomber l’université »

 La première concerne les incidences imprévues. J’ai abandonné mes études au Reed College au bout de six mois, mais j’y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?

Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université.
Dix-sept ans plus tard, j’entrais donc à l’université. Mais j’avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n’en voyais toujours pas la justification. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n’imaginais pas comment l’université pouvait m’aider à trouver ma voie. J’étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j’abandonnais les matières obligatoires qui m’ennuyaient pour suivre les cours qui m’intéressaient.
Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Et ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla inestimable à l’avenir. Laissez-moi vous donner un exemple : le Reed College dispensait probablement alors le meilleur enseignement de la typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n’avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m’inscrire en classe de calligraphie. C’est ainsi que j’appris tout ce qui concernait l’empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d’une typographie. C’était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J’étais fasciné.
Rien de tout cela n’était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l’incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s’est borné à copier le Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. Si je n’avais pas laissé tomber mes études à l’université, je n’aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j’étais à l’université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.
On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.
« Pourquoi mon départ forcé d’Apple fut salutaire »
Ma deuxième histoire concerne la passion et l’échec. J’ai eu la chance d’aimer très tôt ce que je faisais. J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d’affaires atteignait 2 milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.
C’est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d’une société que vous avez créée ? C’est bien simple, Apple ayant pris de l’importance, nous avons engagé quelqu’un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l’entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d’administration s’est rangé de son côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes.
Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir trahi la génération qui m’avait précédé – d’avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C’était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j’ai peu à peu compris une chose – j’aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y changeait rien. J’avais été éconduit, mais j’étais toujours amoureux. J’ai alors décidé de repartir de zéro.
Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l’une des périodes les plus créatives de ma vie.
Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai créé une société appelée NeXT et une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d’une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d’animation en trois dimensions, Toy Story , est aujourd’hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez.
« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »
Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la gla-ce le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.
Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.
Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.
J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.
Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était pour moi qu’un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n’ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C’est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l’ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l’ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.
Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog , l’une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo Park, et il l’avait marquée de sa veine poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l’édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C’était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d’idées épatantes.

Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog . Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro. C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d’une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l’auto-stop si vous avez l’esprit d’aventure. Dessous, on lisait : « Soyez insatiables. Soyez fous. » C’était leur message d’adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C’est le vœu que j’ai toujours formé pour moi. Et aujourd’hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d’une nouvelle vie, c’est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à tous.
»


Si comme moi vous êtes toujours à l’affut des nouvelles technologies et que vous remarquez que les dernières innovations photos se portent beaucoup sur la capacité de connexion Wifi de nos appareils, vous pourriez être intéressé par le contenu de cet article.eye-fi

J’ai un reflex PENTAX de base, et ai réussi avec le temps à me constituer un ensemble d’optiques, de flash et de matériel adaptés à tous mes besoins. Aussi hors de question de changer tout cela pour succomber aux sirènes de la technologie.

Mais voila le Wifi et le GPS me plaisent. Toutes mes photos géo localisées (je rêve tout haut en m’imaginant devant  google map). Le Wifi et son transfert simplifié vers un ordinateur, vers un ipad, vers un smartphone.

C’est vrai, quel est l’appareil toujours sur moi et qui bénéficie d’un écran assez large susceptible de révéler la photo ? Mon iphone ! Ce serait trop cool d’obtenir cette photo sur le mobile sans câble.

Eh bien je vous conseille Eye-Fi. Il s’agit d’une SD Card HC de 8Go contenant également une puce wifi. Elle fonctionne pratiquement sur tous les appareils qui la voient comme une simple carte. Sauf que si vous avez des appareils wifi de type smartphone, ipad ou netbook, vous serez capable d’établir un réseau privé entre ces appareils. Un logiciel est à installer sur chacun des appareils clients (ios, android ou windows). Vous pourrez alors configurer le comportement de la carte (elle contient elle même un logiciel firmware) pour transférer après chaque prise vos photos sur le smartphone. Vous pourrez également les publier sur les réseaux sociaux en utilisant cette fois ci la connexion internet de votre smartphone ou netbook.

Des services payants existent aussi pour vous permettre de stocker vos photos dans le cloud. Pour ma part je me contente de mon NAS privé (de marque Synology).

La géolocalisation se fait par exploitation des données du client (smartphone ou netbook) en s’appuyant sur le relai wifi. La puce ne contient pas de GPS. Du coup cela fonctionne bien avec un smartphone et beaucoup moins bien avec un netbook.

Alors si comme moi, vous souhaitez vous alléger de quelques câbles, d’un lecteur de carte SD et accessoirement du netbook pendant vos prises, ce produit est simplement fait pour vous. Je le trouve génial en me permettant de consulter mes photos sur iphone quelques secondes après la prise.

Par contre le gain gagné dans votre sacoche sera vite occupé avec des batteries supplémentaires. Et oui cette carte SD Wifi consomme de l’énergie. On ne peut pas tout avoir non plus !

Ce produit existe en plusieurs versions. Pour ma part j’ai pris la version Eye-fi X2 Pro à 98 euros, essentiellement pour pouvoir supprimer les photos dès le transfert mais aussi obtenir la position GPS.

Résumé Croate


Que dire de ce voyage ?

Premièrement passer par un organisme “orienté célibataires” permet de trouver immédiatement des têtes sympathiques avec qui vadrouiller. L’effet, je suis seul je me “démerde” est donc bien compensé même si j’aime assez cette dynamique. Ensuite le fait d’être nombreux permet de toujours s’associer avec quelqu’un pour une excursion et d’échanger le soir sur des expériences différentes. Il est évident que plus le groupe est grand plus il y a vite des affinités plus ou moins établies mais je retrouverai avec plaisir 3 ou 4 d’entre elles avec qui je comptes bien garder contact.

Coté Pays, la Croatie est un pays superbe rappelant vraiment le midi Français avec cependant une histoire bien plus présente et flamboyante. Le carrefour de ces différentes cultures (Turque, Vénitien, Allemand, Autrichien) provoque des contrastes architecturales très intéressant. C’est agréable de se perdre dans les ruelles étroites protégé de la chaleur. Cependant ce n’est pas un pays à l’aube d’un future développement, ils sont déjà complètement orienté tourisme (au moins dans le sud coté adriatique). Les touristes sont majoritairement Allemand, autrichien, italiens, les Français commencent seulement à arriver, la langue n’étant pas du tout parlé par les Croates qui ont plus de facilité avec l’Anglais et l’Allemand. Concernant la langue, retenir des mots, des phrases m’a été impossible. Je ne suis pas doué en règle générale pour cet exercice mais là ces sonorités m’ont semblé insurmontable.

A faire absolument, la découverte de Dubrovnik et de Split. En dehors de la saison cela doit être magique sinon c’est vraiment très peuplé. Le parc naturel des Lacs de Plitvice vaut également le détour. Ensuite les iles se ressemblent toutes même si chacune a une spécialité. Mon conseil faites en qu’une a moins que vous soyez passionnez de bateau.

Mon regret, ne pas avoir été à Zagreb. attention le pays est grand, à moins de faire un circuit cela est impossible.

Je garde un bon souvenir de ce voyage tant par le Pays que les quelques individus que j’ai pu côtoyer. La Croatie est à découvrir mais sachez que tout est déjà très touristique.

Toutes les photos disponibles ici

J+6 Les lacs de Plitvice


Dernière excursion, et oui tout passe trop vite ! Cette fois ci direction le nord vers Zadar et Zagreb pour rentrer dans les terres en passant par un tunnel autoroutier de 6 kms. Après 2h15 de bus nous arrivons au fameux parc national “les lacs de plitvice” classés à l’Unesco. D’une superficie de 280 kms carré, le climat devient continental avec une baisse de température de 10 degrés. C’est la région des ours bruns (environ 17 000) à l’origine de la réintroduction en France.

L’arrivé dans le parc est extrêmement touristique. Une population impressionnante tout comme les queues aux guichets. La présence d’un accompagnateur expérimenté nous permet d’éviter toute attente et surtout il construit un parcours pour les 4h de visite sur mesure à contre courant des circuits standards nous permettant d’éviter la cohue.

Je découvre un cadre idyllique avec des chutes toutes plus belles les unes que les autres (il y en a 98 en tout). L’eau des lacs est d’un bleu turquoise surprenant et très en contraste avec la roche et la verdure. C’est le royaume des poissons qui suivent presque les touristes en quête de nourriture: ablettes, gardons, chevennes, carpes, le paradis du pécheur s’ils avaient le droit de pêcher (les seuls autorisés sont les ours).

On prend plusieurs fois le bateau, des grandes barges, pour traverser les lacs mais les queues fatiguent vite l’impatient que je suis. Il y a tellement de monde que s’arrêter dans les chemins pour prendre une photo devient un exercice téméraire tant les gens poussent. Pas encore touristique la Croatie ? Seuls les Français sont encore peu présents mais les allemands, les hongrois, les autrichiens les italiens sont partout.

Après avoir mangé un barbecue (des saucisses croates avec des frites) nous découvrons la chute la plus haute de Croatie: 89 m. Elle est belle mais encore une fois la foule m’exaspère. J’ai aussi en point de comparaison des chutes en Guadeloupe qui m’avait beaucoup plus impressionnées ne serait ce que par les 8h de marche nécessaires pour y arriver. La nous étions une dizaine maximum sur place.

Retour en bus, petite soirée entre amis du groupe, un peu de discothèque et hop fini les excursions. Libération des chambres à 10h, départ à l’aéroport 15h30, décollage 18h30. Une amie m’a réservé un massage au SPA pour 10h, génial cela clos parfaitement mes vacances en Croatie avec un peu de volupté.

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J+5 l’ile de Hvar


Aujourd’hui visite de l’ile Hvar, une des plus grandes de Croatie. Elle est considérée comme le petit saint Tropez de l’adriatique. Pour s’y rendre, j’emprunte un BUS qui m’amène à SPLIT (1h de route) puis une navette rapide au port (une sorte de TGV des mers). En 45 minutes de traversée nous entrons dans le port nord de HVAR (l’ile). Un dernier Bus nous fait passer dans la partie sud de l’ile après 15 minutes de routes sinueuses.

Je retrouve notre guide croate pour un repérage avant une journée de libre. La ville est mignonne, sur le même principe des petites ruelles mais une grande partie est dédiée à l’esplanade en bord de mer ou de nombreux croates et surtout Italiens se dorent la pilule. L’eau est d’une limpidité incroyable même dans le port. Pour se baigner l’utilisation de claquettes est indispensable. Tout est roche et les oursins surveillent.

Avec 2 filles du groupe nous montons dans les fortifications sur la colline environnante pour admirer le panorama. En redescendant nous nous arrêtons dans un restaurant typique en dehors du flot des touristes pour consommer des produits locaux (jambon, salade, fromage de chèvres). Une des 2 ira se baigner,je l’abandonne après avoir mis les pieds dans l’eau pour aller me prendre un café en compagnie de la dernière. Miracle de la civilisation ce café propose internet en wifi. J’en profite pour publier mes 2 articles précédents et passe un agréable moment avec elle à flâner dans les rues rafraichissante de la cité à l’abris du soleil. 16h16 départ, voyage en sens inverse, toujours un peu rébarbatif les retours.

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2eme ville d’importance avec 300 milles habitants, cette ville portuaire dispose d’une vieux centre pratiquement intacte. A la différence de Dubrovnik, cette dernière est vivante et les activités sont bien plus variées.

Même principe que les autres jours, 1h de bus pour arriver à Split, une petite visite guidée d’une heure et un après-midi temps libre. Avec un groupe d’amis (ceux de l’hôtel) on décide de se perdre dans la ville, d’en sortir de prendre des photos sur les hauteurs puis de déjeuner au sein d’un restaurant décrit dans le guide du routard ou nous mangeons un plat typique de la période vénitienne : Une Pizzas.

Bonne ambiance, bon délire on reprend le bus pour aller visiter Trogir, une petit ville sur une ile mais accessible par un pont. La nous essuyons notre première pluie orageuse qui n’entame en rien notre morale. Nous en profitons pour nous réfugier dans une cathédrale en plein centre ville. Une petite prière et le nuage est passé.

Un de nos amis s’est foulé la cheville le matin. Nous l’emmenons alors dans une pharmacie ou l’on met une ambiance bien Française. Le pauvre outre le fait d’avoir mal il subit l’humour du groupe sans concession. Et oui les informaticiens en vadrouille…

De retour à l’hôtel, et après un repas particulièrement mauvais mais compensé par un all inclusif sur l’alcool nous décidons d’aller en boite (un bateau en plein air) ou nous finissons sur une piste de danse construite dans un petit bassin d’eau. très marrant, c’est vers 2h du matin que nous rentrons.

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